Nom : Norphen Cebril
Age : 252 ans
Race : Satyre
Classe : Barde/Druide
Peuple : Erethiliac
Armes : Lance
Pouvoirs :
Plantes folles : Norphen peut faire pousser les plantes et les branches d’arbres à grande vitesse. Néanmoins, il maitrise mal ce pouvoir, et les effets peuvent se montrer aléatoires…
Musique envoutante : En plus des capacités habituelles de fascination des satyres, la musique de Norphen peut influencer les sentiments de celui qui l’écoute, pouvant le rendre joyeux ou mélancolique, courageux ou craintif, agressif ou débonnaire…
Physique : Norphen est un jeune satyre de taille moyenne plutôt mince et peu musclé. Si on met de côté ses cornes de boucs en spirale, ses sabots fendus et le pelage brun qui lui recouvre le bas des gens jusqu’aux genoux, il ressemble assez a un jeune elfe au teint légèrement halé, aux yeux sombres et la chevelure brune tombant librement sur ses épaules. Il porte un pagne vert autour de la taille et des bandes de tissu de la même couleur autour des poignets. Il porte également de nombreux bijoux sans grandes valeurs sur tout le haut du corps, et des colifichets en forme de bracelets autour du poignet droit et du bras gauche.
Caractère : Comme l’immense majorité des satyres, Norphen est un bon vivant qui aime avant tout s’amuser, prendre du bon temps et se reposer. De ce fait, on risque de le trouver un peu fainéant et insouciant, et c’est sans doute vrai. Il n’ira pas s’embarquer dans une activité physique éprouvante, sauf si cela peut être amusant (comme la course à la nymphe qui reste le seul sport officiellement pratiqué par les satyres). De même, ayant toujours vécu dans les calmes forêts Etheriliacs, il ne fait preuve que de peu de méfiance envers les étrangers. Bref, Norphen s’avère être un compagnon jovial et sans arrières pensées, sauf si c’est pour jouer un bon tour à quelqu’un, mais toujours sans méchanceté. C'est un compagnon joyeux et insouciant qui sympathisera avec tous ceux qui ne sont pas menacant envers son peuple et sa forêt. Par contre, il se refermea enves ceux qui essaieront de lui dire comment penser et de lui faire faire des choses dont il se fiche royalement.
Histoire : Norphen naquit il y a plus de 25 années au sein de la famille elfique Cebril, famille possédant un petit renom dans la capitale elfique d’Arlyendha en tant que jardiniers et artisans floraux. En effet, la famille avait toujours eu un certain contrôle sur les plantes et dans une certaine mesure, Norphen n’échappait pas à la règle.
Les satyres étant grandement appréciés chez les Etheriliacs, l’enfant fut accueilli comme une bénédiction par ses parents, Léogan et Aerielaya. Comme pour sa sœur cadette Nathraé, on lui enseigna les techniques ancestrales de la famille sur le contrôle de plantes dès son plus jeune âge. Mais contrairement à Nathraé, il ne se révéla pas un bon élève. Non pas qu’il fut mauvais, mais son manque de gout pour le sujet avait des conséquences négatives sur ces tentatives en matière de compositions florales.
Avec le temps, Norphen se découvrit un talent naturel de musicien. Aussi, après quelques discussions animées avec ses parents, ceux-ci consentirent à le laisser intégrer une des écoles musicales de la capitale. Néanmoins, cela ne se passa une fois de plus pas très bien. En effet, le talent musical de Norphen venait de ses sentiments du moment. S’il était de bonne humeur, son inspiration lui permettait de composer naturellement des musiques légères et joyeuses, alors que ses ballades pouvaient contenir une grande mélancolie lorsqu’il était triste. Sa musique était alors si envoutante qu’il transportait les sentiments de ses spectateurs, allant jusqu’à les faire danser ou pleurer suivant le type de musique. Par contre, il était incapable de jouer quelque chose qu’on lui demandait lorsque le chant était en contradiction avec son humeur, ce qui lui valu des résultats mitigés durant ses années d’études.
Après quelques temps, il devint suffisamment âgé pour choisir son propre destin et décida de quitter cette école, et même la capitale. Il erra ainsi plusieurs dizaines d’années en forêt, avec pour seuls biens sa lance, son luth et sa flute de pan vivant de ce que la nature pouvait lui offrir, et offrant ses talents de musicien aux petits villages qu’ils traversaient et dont les habitants lui réservaient toujours un bon accueil. Parfois même, il rencontrait un groupe de satyres et de nymphes, avec qui il partageait quelques temps ripaille, festivités, et ce sport national étrange de ces deux peuples qu’est la course à la nymphe, au cours duquel les satyres s’efforçaient de poursuivre et d’attraper les insaisissables esprits de la foret (si personne ne connaissait les raisons de cette passion qu’avait les nymphe sur cet activité, la « récompense » qu’offrait parfois une nymphe à son ravisseur était une formidable source de motivation pour les elfes cornus…) . Il traversa même quelques villages frontaliers de ce peuple appelés les Xen ‘Lu. Mais ceux-ci se montraient assez méfiant à son égard et il retourna bien vite en terre Erethiliac. Néanmoins, il finissait toujours par quitter ceux qu’il rencontrait et reprenait son errance paisible à travers les forêts de Galawir. Il continue d’ailleurs dans ce mode de vie aujourd’hui, rendant parfois visite à ses parents et à sa sœur, qui entre temps avait acquis suffisamment de talent pour avoir la charge des jardins de la reine. Cela faisait d’ailleurs bien trois ans qu’il ne les avait pas vu. Peut-être passerait-il les voir bientôt.